L’industrie cinématographique nigériane, évaluée à 6,4 milliards de dollars, est en pleine expansion, comme en témoigne sa première participation au Festival de Cannes avec le film ‘My Father’s Shadow’. Ce film de Nollywood, qui se déroule lors des tumultueuses élections générales nigérianes de 1993, est salué pour son authenticité culturelle et son attrait mondial. Le producteur exécutif Ṣọpẹ́ Dìrísù souligne le potentiel du cinéma nigérian sur la scène internationale.
Réalisé par Akinola Davies Jr. et co-écrit avec son frère Wale, le film s’inspire de leurs expériences personnelles, capturant l’essence de Lagos à travers le prisme de la vie ouvrière. Le projet met en avant une collaboration entre des talents locaux et internationaux.
À Cannes, le Nigeria a dévoilé le projet Screen Nigeria, dirigé par la ministre Hannatu Musa Musawa, visant à augmenter la contribution du secteur cinématographique à l’économie de 100 milliards de dollars d’ici 2030. L’initiative soutient les créatifs grâce à des financements et au développement des infrastructures tout en abordant les problèmes de piratage.
Baba Agba, assistant spécial du président pour la créativité, souligne l’importance de mettre en avant la diversité du paysage cinématographique nigérian et encourage l’engagement mondial avec les histoires nigérianes. Il met en avant le potentiel du cinéma nigérian à obtenir une reconnaissance mondiale, en parallèle avec le succès de l’industrie musicale du pays.