La Chine a dévoilé ses plans pour établir une organisation mondiale de coopération en matière d’intelligence artificielle, dans le but d’affirmer son leadership dans le secteur technologique en pleine évolution, face à une concurrence croissante avec les États-Unis. Lors de la Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle à Shanghai, le Premier ministre Li Qiang a abordé les défis auxquels est confrontée l’innovation en matière d’IA, tels que les problèmes de chaîne d’approvisionnement en puces informatiques et les restrictions sur l’échange de talents. Cette initiative intervient alors que les tensions s’intensifient entre la Chine et les États-Unis, ces derniers imposant des restrictions à l’exportation de semi-conducteurs avancés et incitant leurs alliés à faire de même. Malgré ces obstacles, la Chine continue de progresser dans le domaine de l’IA, avec des développements notables comme le modèle de langage de DeepSeek, qui suscite des discussions sur la domination technologique des États-Unis. Li a souligné la volonté de la Chine d’offrir des solutions et de contribuer à la gouvernance mondiale de l’IA, positionnant cette technologie comme un catalyseur de croissance économique. Il a également mis en avant l’intention de la Chine de collaborer avec le Sud global pour s’assurer que les avancées en IA profitent à tous. La conférence de Shanghai a attiré des délégués de haut niveau provenant de plus de 40 pays, soulignant la stratégie de la Chine pour influencer les normes et la gouvernance internationales dans les technologies émergentes.
La Chine mène-t-elle la coopération mondiale en IA face à la rivalité technologique des États-Unis ?
