Des recherches récentes mettent en lumière les défis et les stratégies potentielles pour la restauration écologique de la forêt atlantique au Brésil. Malgré des efforts de replantation à grande échelle, les zones restaurées ne sont pas pleinement intégrées aux fragments de forêt native. En utilisant la théorie des réseaux, des chercheurs ont analysé la connectivité écologique de 28 zones dans l’État de São Paulo, révélant que les zones restaurées manquent souvent de la diversité et des interactions présentes dans les forêts naturelles. L’étude souligne que planter des arbres ne suffit pas; il est également essentiel de restaurer les processus écologiques tels que la dispersion des graines et la pollinisation. Les espèces clés avec de petites graines dispersées par les animaux sont cruciales pour initier la succession naturelle. Cependant, des obstacles structurels, tels que la production limitée de semis diversifiés et les contraintes du marché, entravent les efforts de restauration. L’étude suggère de combiner des espèces pionnières avec des espèces rares à grandes graines et d’envisager des techniques comme les perchoirs artificiels et la réintroduction de la faune pour renforcer les interactions écologiques. Ces conclusions ont des implications significatives pour les politiques publiques et les objectifs mondiaux de restauration, plaidant pour une augmentation de la diversité des espèces et une restauration fonctionnelle des processus écologiques.

