La récente conférence sur l’intelligence artificielle, organisée par le Africa Education Trust Fund (AETF) à Accra, a réuni un groupe diversifié de parties prenantes, comprenant des ministres, des décideurs politiques, des chercheurs et des leaders de la jeunesse, pour discuter du développement de solutions d’IA locales en Afrique. La conférence a souligné la nécessité d’une collaboration entre le monde académique et l’industrie pour parvenir à des progrès durables dans le domaine de l’IA.
Sous le thème « L’IA pour l’Afrique : Libérer les opportunités pour l’éducation, l’innovation et le développement durable », l’événement a exploré le potentiel de l’IA dans divers secteurs tels que l’éducation, la sécurité, la finance et l’agro-industrie. Le chef de cabinet Julius Debrah a mis en avant les avantages économiques constatés dans les pays ayant intégré l’IA dans leurs systèmes éducatifs et a appelé à l’élaboration d’un cadre national pour l’IA au Ghana, incluant la numérisation des langues africaines.
La conférence a également mis en lumière le programme ghanéen « Un Million de Codeurs » comme une initiative stratégique visant à établir le pays comme un hub de l’IA en Afrique de l’Ouest. Le ministre Samuel Nartey George a confirmé l’engagement du gouvernement à intégrer l’IA dans tous les ministères et agences d’ici l’année prochaine, soutenu par un projet de loi sur les technologies émergentes pour réguler l’usage de l’IA.
L’événement a insisté sur l’importance de développer des capacités numériques indigènes afin d’éviter la dépendance aux technologies étrangères, qui présentent des risques pour la sécurité. Le président de l’AETF, Dr. Ekwow Spio-Garbrah, a souligné le rôle du fonds dans la transformation des systèmes éducatifs pour produire des diplômés prêts pour l’industrie, garantissant ainsi que l’éducation continue de stimuler le développement à travers le continent.
