À l’approche de grands événements sportifs, le Maroc intensifie ses investissements dans les infrastructures de télécommunications, notamment en vue de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et de la Coupe du Monde 2030. L’objectif est de garantir une connectivité de classe mondiale. Cependant, le pays doit éviter le piège des infrastructures sous-utilisées après les événements. Des experts soulignent l’importance de concevoir ces infrastructures pour un usage durable, afin qu’elles ne deviennent pas des “éléphants blancs”. Il est crucial de penser à l’utilité des réseaux de fibre optique, 5G et autres au-delà des compétitions, en les adaptant aux besoins locaux et en les transformant en leviers de développement.
Le Maroc, qui a déjà investi dans des stades modernes à Marrakech, Tanger et Agadir, doit maintenant s’assurer que ces infrastructures soient polyvalentes et utilisées tout au long de l’année pour divers événements, qu’ils soient sportifs, culturels ou d’entreprise. Cette approche permettrait non seulement de maximiser l’utilisation des infrastructures mais aussi de générer des revenus et de soutenir les industries du sport et de l’événementiel.
En outre, la connectivité doit également être étendue aux régions moins bien desservies pour favoriser l’inclusion numérique et le développement local. Cela pourrait transformer des zones rurales en pôles d’innovation et de nouvelles pratiques numériques, contribuant ainsi à renforcer la position du Maroc en tant que leader du soft power sportif en Afrique.