Orange Quantum Systems, une startup située à Delft, a récemment levé 12 millions d’euros lors d’un tour de financement Seed sursouscrit, établissant ainsi un record pour le secteur de l’informatique quantique aux Pays-Bas. Ce tour de table a été dirigé par Icecat Capital, avec la participation de Cottonwood Technology Fund, QBeat Ventures, QDNL Participations et InnovationQuarter Capital. Ce financement vise à permettre à OrangeQS d’accélérer le développement de ses produits, fournissant des solutions de test essentielles à l’industrie naissante de l’informatique quantique.
Créée en 2020, Orange Quantum Systems se spécialise dans le développement de solutions avancées pour le test et la caractérisation automatisés des puces quantiques, facilitant ainsi la transition des dispositifs de laboratoire vers des ordinateurs quantiques de qualité industrielle. Alors que le secteur de l’informatique quantique connaît une croissance rapide, la demande pour des tests de puces quantiques à la fois évolutifs, précis et économiques augmente. OrangeQS s’attaque à ces enjeux avec une gamme de produits conçus pour optimiser le test des puces quantiques tout au long de la chaîne de valeur.
Le produit phare de la startup, l’OrangeQS MAX, établit de nouvelles références pour les tests de puces quantiques à haut volume et standardisés. IQM, un constructeur européen de premier plan, a choisi d’utiliser ce système à Espoo, en Finlande, pour accélérer le développement de puces quantiques. Par ailleurs, OrangeQS FLEX offre des solutions de test sur mesure pour les équipes de recherche et développement, tant académiques qu’industrielles, et est déjà employé par des laboratoires en Allemagne et en Italie.
Des laboratoires de R&D tels que l’Advanced Quantum Testbed au Berkeley Lab, Chalmers Next Labs et QuTech expérimentent également OrangeQS Juice, un système d’exploitation open-source conçu pour gérer l’ensemble d’une installation de recherche quantique dans un environnement unifié. Grâce aux nouveaux fonds, OrangeQS prévoit d’investir dans la construction de machines de test plus rapides, capables de vérifier les puces quantiques en quelques jours plutôt qu’en semaines, contribuant ainsi à doubler le nombre de qubits fiables tous les quelques années, à l’image de la loi de Moore dans le domaine de l’informatique classique.
