Lors d’une conférence internationale sur l’intelligence artificielle organisée à l’Université du Caire, quatre ministres égyptiens ont discuté du rôle futur de l’intelligence artificielle dans le pays. La session s’est concentrée sur l’intégration de l’IA dans les infrastructures, l’éducation, la santé et l’emploi afin de stimuler le développement national. Le vice-Premier ministre et ministre de la Santé, Khaled Abdel Ghaffar, a souligné l’importance de l’IA en tant qu’élément crucial des infrastructures, avertissant des répercussions économiques si la main-d’œuvre ne s’adapte pas. Il a plaidé pour que l’IA complète les rôles humains. Le ministre des Communications et des Technologies de l’information, Amr Talaat, a mis en avant des investissements significatifs dans les infrastructures numériques, positionnant l’Égypte parmi les principaux fournisseurs d’Internet en Afrique. Il a détaillé la stratégie nationale révisée en matière d’IA, qui inclut des initiatives de données ouvertes, des protections de la vie privée, et un soutien à 250 startups d’IA au cours des cinq prochaines années. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Ayman Ashour, a insisté sur la nécessité d’intégrer l’IA dans toutes les disciplines académiques, introduisant de nouvelles directives pour une utilisation éthique et des programmes de formation qui allient IA et innovation. Le ministre du Travail, Mohamed Gobran, a noté la transformation rapide du marché du travail, avec la disparition des emplois traditionnels. Un comité national travaille à identifier les compétences futures requises, tandis que le ministère élargit la formation professionnelle et les partenariats pour préparer les jeunes à des carrières axées sur l’IA. La session s’est conclue par un appel à des efforts nationaux coordonnés pour intégrer l’IA dans tous les secteurs et préparer la main-d’œuvre aux défis émergents.

