La Chine intensifie sa répression des importations de puces américaines en lançant une enquête antitrust sur Qualcomm et en déployant des agents des douanes pour examiner les processeurs Nvidia dans ses ports. Le régulateur chinois du marché examine si l’acquisition par Qualcomm du fabricant israélien de puces Autotalks enfreint les lois antitrust chinoises. Qualcomm, un important fournisseur de puces pour smartphones pour des entreprises chinoises comme Xiaomi, a acquis Autotalks en juin et collabore avec les autorités dans le cadre de cette enquête. Parallèlement, Nvidia est également sous le feu des projecteurs, la Chine affirmant que l’acquisition de Mellanox par la société a violé les lois antitrust. En réponse, la Chine a renforcé les contrôles douaniers sur les expéditions de semi-conducteurs et encourage les entreprises nationales à éviter de commander des puces Nvidia. De plus, la Chine prévoit d’imposer des frais de quai sur les navires américains, en écho aux frais portuaires américains sur la Chine. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités d’intelligence artificielle de la Chine et à réduire sa dépendance à la technologie américaine. Le président Trump a exprimé son scepticisme quant à une prochaine rencontre avec le président Xi Jinping, invoquant des tensions commerciales et de possibles augmentations tarifaires. La Chine vise à augmenter la production nationale de semi-conducteurs pour combler les lacunes laissées par les entreprises américaines, affirmant que ses puces atteignent des niveaux de performance comparables à ceux de Nvidia.


