La Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle et la réunion de haut niveau sur la gouvernance mondiale de l’IA se déroulent actuellement à Shanghai, attirant plus de 1 200 participants provenant de plus de 40 pays. L’événement met en avant plus de 3 000 produits innovants liés à l’IA, tels que les robots humanoïdes de Tesla et les assistants industriels de Siemens. Cette conférence sert de plateforme pour la collaboration internationale, soulignant que la gouvernance de l’IA devrait être une responsabilité globale plutôt que celle de nations individuelles. Malgré les disparités en matière de préparation à l’IA entre les économies avancées et émergentes, il existe un engagement mondial commun pour aborder des problématiques telles que l’abus de données et les biais algorithmiques. La conférence de cette année a introduit un plan d’action pour la gouvernance mondiale de l’IA, plaidant pour une coopération internationale et la création d’une organisation mondiale de coopération en matière d’IA. L’approche de la Chine en matière de gouvernance de l’IA met l’accent sur la “solidarité mondiale”, visant à combler le fossé numérique et à promouvoir l’équité technologique. Cette perspective contraste avec celle des États-Unis, qui se concentrent sur le maintien de leur domination en matière d’IA par le biais de contrôles à l’exportation. Bien que les deux nations possèdent des avantages distincts dans le domaine de l’IA, elles restent interconnectées au sein de la chaîne d’approvisionnement technologique mondiale, soulignant le potentiel de coopération. La philosophie chinoise cherche à favoriser un avenir numérique inclusif, durable et sécurisé pour tous.