Les cyberattaques visant de grandes entreprises et exploitant leurs failles de sécurité se multiplient à un rythme alarmant. Microsoft a récemment accusé des hackers présumés chinois, soutenus par l’État, d’avoir exploité des vulnérabilités dans le logiciel de gestion documentaire SharePoint lors d’une campagne mondiale de cyberespionnage. Les principales cibles de cette offensive seraient des entreprises, des agences gouvernementales et des infrastructures sensibles. Bien que l’ambassade de Chine ait vigoureusement rejeté ces accusations, les qualifiant de sans fondement, Microsoft affirme que ses clients ont été activement pris pour cible et a donc commencé à déployer des correctifs de sécurité pour atténuer la menace.
Microsoft a identifié une faille de type “zero-day” dans les versions auto-gérées des serveurs SharePoint, permettant aux attaquants de contourner l’authentification et de se faire passer pour des utilisateurs légitimes. La version cloud de SharePoint n’a pas été affectée. Les attaques auraient débuté le 7 juillet, avant que le public n’en soit informé. Face à l’adoption rapide de ces exploits, Microsoft estime avec une grande confiance que les acteurs malveillants continueront à les intégrer dans leurs attaques futures.
L’ambassade de Chine a réagi promptement en niant toute implication et en réaffirmant son opposition à toutes formes de cyberattaques. Bien qu’il demeure incertain que des groupes de hackers chinois soient impliqués, Microsoft a publié des correctifs d’urgence pour traiter cette préoccupation et continue de renforcer ses systèmes afin de se prémunir contre d’autres vulnérabilités potentielles.
