Aux États-Unis, un nombre significatif d’individus participent à des plans de retraite à cotisations définies parrainés par l’employeur, communément appelés comptes 401K. Cependant, tous les participants n’ont pas la possibilité d’investir dans des actifs alternatifs, que ce soit directement ou via leurs plans de retraite. Ces actifs alternatifs peuvent inclure des investissements sur les marchés privés, tels que le capital-investissement ou la dette privée, ainsi que l’immobilier, les infrastructures, les matières premières ou les fonds gérés activement qui comprennent des actifs numériques.
Le 7 août 2025, le président Donald Trump a émis un décret visant à assouplir les contraintes réglementaires et à réduire les risques de litiges qui empêchent les comptes de retraite des travailleurs américains d’obtenir des rendements compétitifs et une diversification des actifs. Cette initiative a pour but d’assurer une retraite digne et confortable aux Américains.
Le décret ordonne au secrétaire au Travail des États-Unis de réévaluer les directives du Département du Travail concernant les responsabilités fiduciaires en vertu de l’Employee Retirement Income Security Act de 1974 (ERISA). L’objectif est de faciliter l’inclusion d’actifs alternatifs dans les fonds d’allocation d’actifs pour les plans de retraite. De plus, le secrétaire au Travail est chargé de clarifier la position du Département sur les actifs alternatifs et les processus fiduciaires nécessaires pour proposer de tels investissements sous ERISA.
Le Luxembourg, reconnu comme une juridiction clé pour la création de fonds de capital-investissement et de capital-risque, pourrait envisager d’adopter des mesures similaires. Il est suggéré que les gouvernements européens s’inspirent de cette initiative, car le capital-investissement peut offrir des rendements substantiels pour les économies de retraite, améliorant potentiellement les revenus de retraite et atténuant les pressions budgétaires futures des gouvernements, en particulier au Luxembourg. La perspective d’une réforme des retraites a suscité l’intérêt du gouvernement luxembourgeois, comme en témoignent les discussions impliquant le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale début juillet.


