En 2026, les leaders technologiques et de la sécurité en Océanie se préparent à faire face à des défis majeurs tels que les menaces liées à l’intelligence artificielle, les ransomwares et des réglementations complexes. Une enquête récente met en lumière les cybermenaces alimentées par l’IA et les deepfakes comme des préoccupations majeures, avec 67 % des répondants exprimant leur inquiétude. De plus, des problèmes tels que les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement et les complexités réglementaires pèsent sur les professionnels de la technologie dans la région. Malgré une forte concentration sur l’adoption de l’IA, seule une petite fraction des organisations australiennes se sent suffisamment préparée à gérer les risques associés à l’IA. L’enquête souligne la nécessité d’une supervision et d’une gouvernance robustes à mesure que l’intégration de l’IA s’accélère. Les menaces de cybersécurité, y compris l’ingénierie sociale pilotée par l’IA et les ransomwares, sont des préoccupations critiques pour les années à venir.
Les priorités organisationnelles se déplacent vers la conformité réglementaire, la continuité des affaires et la sécurité du cloud. Bien que de nombreux professionnels estiment qu’une réglementation accrue favorisera la confiance numérique, une partie significative des organisations manque de plans pour des outils de gouvernance, de risque et de conformité. La demande de personnel qualifié dans les rôles de confiance numérique est élevée, mais le recrutement reste un défi. Certaines organisations prévoient d’augmenter leurs embauches, mais beaucoup ne sont pas sûres de leurs stratégies de recrutement futures.
Pour renforcer la confiance numérique et la résilience, l’ISACA recommande des actions telles que l’établissement de cadres de gouvernance pour l’IA, la montée en compétence de la main-d’œuvre, la modernisation des systèmes et la préparation aux changements réglementaires. Les dirigeants sont encouragés à adopter des approches de gouvernance proactives, en intégrant l’éthique, le risque et la sécurité de l’IA dans les processus décisionnels.


