Mira Murati, ancienne directrice technologique d’OpenAI, a brillamment orchestré une levée de fonds de 2 milliards de dollars pour sa nouvelle entreprise d’intelligence artificielle, Thinking Machines Lab. Ce tour de table, dirigé par Andreessen Horowitz, a attiré des géants de la technologie tels que Nvidia, Accel, ServiceNow, Cisco Systems, Advanced Micro Devices et Jane Street. Ce financement, l’un des plus importants jamais enregistrés dans le secteur technologique, a largement dépassé l’objectif initial de Murati, fixé à 1 milliard de dollars. Les participants ont été tenus d’investir un minimum de 50 millions de dollars, témoignant ainsi de la confiance institutionnelle dans le potentiel de l’entreprise.
Fondée au début de l’année 2025 après le départ de Murati d’OpenAI à la fin de 2024, Thinking Machines Lab se concentre sur le développement d’une intelligence artificielle multimodale capable d’interagir de manière naturelle avec le monde. L’équipe comprend d’anciens cadres d’OpenAI, dont John Schulman, co-développeur de ChatGPT, et prévoit de lancer son premier produit dans les mois à venir, avec un important volet open-source.
Cette levée de fonds intervient alors que la concurrence pour les talents en IA s’intensifie dans la Silicon Valley, Thinking Machines Lab offrant des salaires de base moyens de 462 500 dollars, surpassant ceux d’OpenAI. Le départ de Murati d’OpenAI a suivi une période tumultueuse où elle a brièvement occupé le poste de PDG intérimaire. L’appétit des investisseurs pour les projets d’IA demeure fort malgré les incertitudes du marché, comme en témoignent les récentes levées de fonds d’OpenAI et de Safe Superintelligence. Thinking Machines Lab ambitionne de promouvoir une intelligence générale collaborative tout en veillant à une distribution équitable de l’IA, se positionnant ainsi comme un concurrent potentiel des acteurs établis tels qu’OpenAI et Meta Platforms.
