Le PDG d’OpenAI, Sam Altman, a catégoriquement rejeté l’idée que l’entreprise cherche à obtenir des garanties fédérales pour atténuer les risques liés à ses investissements considérables dans l’infrastructure de l’intelligence artificielle. Cette déclaration fait suite aux propos d’un cadre supérieur de l’entreprise, qui avait suggéré que le soutien gouvernemental pourrait jouer un rôle dans le financement de la technologie. Altman a souligné que les contribuables ne devraient pas être responsables du sauvetage d’entreprises qui prennent de mauvaises décisions commerciales ou échouent sur le marché. Il a précisé que les discussions n’ont porté que sur des “garanties de prêt” pour la construction d’usines de fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis, conformément aux initiatives gouvernementales. Bien que la loi américaine sur les puces (Chips Act) ait alloué des fonds importants pour encourager la fabrication de semi-conducteurs sur le territoire national, Altman a noté qu’OpenAI n’a pas formellement demandé ces ressources. Malgré l’engagement d’OpenAI à investir 1,4 trillion de dollars dans des centres de données et des puces pour faire progresser les systèmes d’IA, les inquiétudes concernant une éventuelle bulle de l’IA persistent, l’entreprise n’étant toujours pas rentable.

