Le secteur ferroviaire connaît des avancées technologiques significatives qui promettent de redéfinir son paysage en 2024–2025. Parmi ces tendances, on note l’augmentation des vitesses commerciales pour les trains à grande vitesse, la montée des technologies autonomes et prédictives, ainsi qu’un virage vers la production localisée. Toutefois, l’optimisme autour du carburant à hydrogène s’estompe.
Le CRRC de Chine mène la charge avec son train à grande vitesse CR450, capable d’atteindre des vitesses allant jusqu’à 450 km/h, qui devrait entrer en service commercial en 2025. Ce train intègre des technologies de pointe telles que des moteurs de traction synchrones à aimants permanents et des composites légers pour réduire la résistance aérodynamique et améliorer l’efficacité.
La Russie progresse dans la technologie ferroviaire sans conducteur, en particulier dans les environnements ferroviaires ouverts. Le pays a mis en œuvre des systèmes avancés d’assistance au conducteur sur les tramways de Saint-Pétersbourg et teste un système de Niveau d’Automatisation 3 (GoA3) à Moscou, avec des opérations entièrement autonomes prévues d’ici 2030.
Les pays se concentrent de plus en plus sur le développement de capacités de fabrication ferroviaire domestique. Des initiatives comme “Buy America” et “Make in India” mettent l’accent sur la production locale, avec des pays comme la Turquie et l’Iran qui progressent de manière significative dans le développement de leur propre matériel roulant.
Dans le fret, l’adoption de systèmes de capteurs télématiques embarqués permet une surveillance en temps réel et une maintenance prédictive, améliorant ainsi l’efficacité et la fiabilité des opérations de fret.
Bien que la traction à hydrogène ait été un axe de développement pour plusieurs pays, les défis liés à l’approvisionnement en carburant et à la fiabilité poussent certains à reconsidérer cette option, les solutions alimentées par batteries étant de plus en plus perçues comme une alternative plus viable.
