La Maison-Blanche envisage de nouveaux candidats pour diriger la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), alors que le processus de confirmation de Brian Quintenz reste en suspens. Actuellement, la CFTC fonctionne avec un seul commissaire, Caroline Pham, qui assure la présidence par intérim, bien que la loi exige la présence de cinq commissaires. Pham a indiqué son intention de démissionner une fois qu’un président permanent sera confirmé.
Nommé en février, Quintenz a vu son processus de confirmation retardé à plusieurs reprises. Un vote crucial du Comité sénatorial de l’Agriculture, essentiel pour sa confirmation, a été interrompu de manière inattendue par l’administration. Ce retard intervient alors que le Congrès et l’administration sont sous pression pour renforcer la réglementation des actifs numériques.
Dans un dossier éthique, Quintenz s’est engagé à rompre ses liens avec Kalshi, une plateforme de marchés de prédiction où il siège au conseil d’administration. Il a promis de démissionner et de se séparer de ses parts dans Kalshi dans les 90 jours suivant sa confirmation. Cependant, la députée Dina Titus a demandé une enquête sur de potentielles violations éthiques en raison de ses liens avec Kalshi.
Sa nomination a également rencontré l’opposition de l’industrie des cryptomonnaies, notamment des critiques des cofondateurs de Gemini, Tyler et Cameron Winklevoss. L’administration envisagerait de remplacer Quintenz par des candidats ayant une solide expérience en réglementation des cryptomonnaies, tels que Michael Selig et Tyler Williams.
Malgré les discussions internes, la Maison-Blanche n’a pas commenté publiquement la situation, laissant l’avenir de la direction de la CFTC incertain. Pendant ce temps, la CFTC et la SEC prévoient de tenir une table ronde conjointe pour aborder les préoccupations concernant les marchés des dérivés et des marchés de prédiction.

