Samsung se trouve à un tournant avec sa prochaine série Galaxy S26, notamment en ce qui concerne l’utilisation de son propre processeur Exynos. Historiquement, le processeur Exynos a représenté à la fois une force et un défi pour Samsung, lui conférant une réputation mitigée par rapport à ses homologues Snapdragon. La société avait précédemment opté entièrement pour Snapdragon pour sa série Galaxy S23, mais le débat autour d’Exynos refait surface avec le S26.
La récente réintroduction d’Exynos dans le Galaxy Z Flip7 suggère une approche prudente de la part de Samsung, permettant à l’entreprise de recueillir des données sur les performances et les retours des utilisateurs sans risquer ses appareils phares. La décision concernant la série S26 dépendra de la capacité du nouvel Exynos 2600, apparemment conçu sur un procédé de 2 nanomètres, à répondre aux exigences de haute performance attendues des appareils haut de gamme.
En interne, Samsung fait face à une division : la division des semi-conducteurs est désireuse de montrer ses avancées, tandis que la division mobile privilégie la stabilité et la perception des consommateurs, notamment sur les marchés occidentaux. Ce débat interne reflète des questions plus larges sur l’identité de marque de Samsung et sa capacité à contrôler sa chaîne matérielle.
À mesure que le calendrier de production se resserre, la décision de Samsung sera probablement influencée par les données de performance du Flip7. Une stratégie de déploiement régional pourrait voir l’utilisation d’Exynos dans certains marchés, tandis que Snapdragon resterait présent dans d’autres. Ce choix n’affectera pas seulement les aspects techniques du S26, mais façonnera également le récit de Samsung en tant qu’assembleur d’excellence ou créateur de celle-ci. La décision ne porte pas uniquement sur les chipsets ; elle concerne la confiance de Samsung dans ses propres capacités d’ingénierie.

