Il y a moins de dix ans, les cartes SIM numériques étaient un produit de niche, émergeant parallèlement au concept croissant de l’Internet des objets, qui connecte divers appareils à Internet. Google a été le pionnier des smartphones compatibles avec l’eSIM, et ces dernières années, des fabricants majeurs tels que Samsung et Apple ont adopté les eSIM comme norme, s’éloignant des puces physiques traditionnelles.
Les investisseurs d’Airalo sont convaincus que ce n’est que le début. Selon un associé directeur de la société de capital-investissement CVC, qui a mené la levée de fonds, le marché des eSIM pour les voyages numériques, actuellement évalué à 1 milliard de dollars, n’en est qu’à ses balbutiements mais est prêt à devenir la méthode principale pour les consommateurs souhaitant profiter d’expériences de haute qualité à l’étranger à moindre coût.
Airalo, un des premiers entrants dans cette industrie en plein essor, doit désormais faire face à la concurrence d’autres plateformes eSIM telles qu’Holafly, basée à Dublin, et des fournisseurs de services Internet par satellite comme Starlink d’Elon Musk.