Une nouvelle plateforme de test au niveau national pour les semi-conducteurs automobiles a été lancée à Shenzhen, soulignant les efforts continus de la Chine pour atteindre l’autosuffisance technologique. Ce développement intervient dans un contexte de tensions entre la Chine et les Pays-Bas concernant le fabricant de puces Nexperia, qui menacent les chaînes d’approvisionnement de l’industrie automobile mondiale. La plateforme, opérationnelle depuis mardi, est une initiative conjointe de la société d’État China Reform Holdings et du China Automotive Technology and Research Centre. Elle dispose de plus de 80 ensembles d’équipements de test et de 13 laboratoires spécialisés dédiés aux tests environnementaux et de fiabilité de qualité automobile, à la sécurité de l’information et à l’analyse des défaillances. Il s’agit de la première infrastructure soutenue par l’État pour la vérification des normes des puces automobiles, en accord avec les objectifs de la Chine en matière d’autosuffisance technologique, tels que définis dans son 15e plan quinquennal pour 2026 à 2030. Les autorités de Shenzhen ont déclaré que cette installation fera progresser de manière significative la localisation des puces automobiles haut de gamme.

