L’intégration de l’intelligence artificielle dans le milieu professionnel pousse les employeurs à rechercher des compétences différentes, bien que les craintes d’un chômage de masse soient peut-être exagérées. Lors du salon Vivatech à Paris, un dirigeant de ManpowerGroup a souligné le déplacement de la demande vers des compétences que l’IA ne peut pas reproduire, telles que le jugement éthique, le service client et la pensée stratégique. Bien que les outils d’IA promettent une efficacité accrue, il existe une inquiétude quant au fait que le temps gagné ne se traduise pas par une productivité supérieure s’il est mal utilisé. L’Organisation internationale du travail note que peu d’emplois sont à haut risque d’automatisation complète, tout en reconnaissant les avancées rapides des capacités de l’IA. Alors que l’IA redéfinit les processus de recrutement, employeurs et candidats utilisent de plus en plus des outils d’IA, avec un accent qui se déplace des compétences vers le potentiel. Malgré ces évolutions, l’investissement dans la formation pour accompagner l’adoption de l’IA reste insuffisant, ce qui suggère que les entreprises privilégient encore l’automatisation plutôt que le renforcement des capacités humaines.